Est ce l'effet du réchauffement climatique , mais cette expression est devenu complètement obsolète par les temps qui courent.
Point de neige dans le petit village où nous étions et seul le plus haut sommet était blanchi .La neige était sale à ses pieds.
Qu'à cela ne tienne , le ciel, le soleil et la montagne nous ont fait un bien fou sous cette douceur printanière . Et nous en sommes revenus comme purifiés .
Au Gré du jardin, ce n'était pas la fin des neiges éternelles mais plutôt une débauche de blancs- becs.
Ce n'était pourtant pas gagné lorsqu'il y a trente ans nous avons introduit les premiers perce neige dans notre jardin sec et sans ombre.
Il a bien fallu patienter longtemps avant qu'ils se multiplient ainsi
L'ombre des grands arbres qui se sont développés leur a apporté fraîcheur et humus et depuis que je leur ai donné un blanc-seing total , ils se propagent un peu partout , comme des petits grelots blancs.
Les associations se font au gré de leur humeur , sans craindre les frondes des fougères
Polypodium "grandiceps fox" et galanthus |
De gourmandes meringues d' Heuchères , Caramel et Citronnelle , les valorisent en silence.
Pas si " galants d'hiver" que ça, ils ne laissent pas la part belle aux cyclamens .
Et par leur impudeur à s'imposer, en ferait rougir plus d'un jusqu'au blanc des yeux
Leurs ruses de sioux pour s’immiscer dans des groupes déjà constitués imaginent des ressemblances comme deux gouttes de lait .
Avec les crocus "Snowbunting" |
Des petits arrangements entre amis se font en toute innocence
Galanthus nivalis Dyonisus et Sarcoccoca |
Mais pourrait on aller jusqu'à nous laisser croire que cette étrange mutation serait l'oeuvre de l'immaculée conception ?