mercredi 30 mars 2016

Se souvenir des belles choses... BELGIQUE .


A l'heure où de terribles évènements se sont passées en Belgique , j'ai éprouvé le besoin de me replonger dans les moments joyeux de l'an passé.
Début Mai 2015 , nous découvrions la Belgique et l'avons gardé dans notre coeur, comme un petit biscuit gourmand et épicé bien connu , à déguster sans modération .

Nous avons débuté par la ville de Gand (Gent), petite soeur un peu oubliée , à tort, distancée par ses rivales Bruxelles et Bruges, plus renommées.
N'hésitez pas , allez y , nous y avons découvert pour la première fois les façades typiques des maisons


Les échoppes pittoresques sur les places


La forteresse massive du chateau médiéval en plein coeur de le vieille ville et son canal


Nous voulions visiter des jardins dans cette région mais d'une part, certains n'ouvraient qu'aux groupes , d'autres uniquement à partir de juin. Cependant , un propriétaire, Dirk Gunst, nous a gentiment ouvert son jardin.


Une conception très structurée géométriquement où se cotoient viburnums , cornus, glycine.
Une collection impressionnante de géraniums s'étale au pied de tous les arbustes.


Le lendemain , Bruxelles la belle nous attendait .


Alors, bien sûr , nous voulions le voir , ce personnage mythique et si ......petit .
Notre imagination s'est un peu recroquevillée à sa vue .


Comment aller à Bruxelles sans faire étape chez les chocolatiers , et Marcolini , dans la galerie de la reine , nous a allégé   de quelques Euros ( prévus - imprévus) dont on ne savait que faire.(sans commentaires).
La passion jardinière , vous connaissez .Mais la passion du chocolat noir , ça ,c'est un autre histoire ...toute aussi addictive!


Une envie d'air frais nous a conduit ensuite dans le seul endroit encore ouvert à cette heure tardive,
le magnifique jardin botanique de MEISE où j'ai craqué sur les tapis d'ails des ours ( que j'ai d'ailleurs introduit au jardin cet automne)


Et toutes les plantes de terre de Bruyère en technicolor.Les immenses serres de collections exotiques où nous avons failli être enfermés .Bref, une autre visite à ne pas manquer..


Avant dernier jour , Bruges la brune, où en parfaits touristes , nous n'avons pas manqué au rituel sur le canal, sous les parapluies de circonstance.


Les  délicieuses gaufres , autre gourmandise à laquelle nous n'avons pas dérogé.


ON , vous savez , ce "ON"  fallacieux et pernicieux qui généralise tout, nous avait promis "rejet des français" , "manque de serviabilité ".
Nous n'avons rencontrés que des gens charmants, toujours prêts à nous indiquer les directions et à nous renseigner. Et c'était peu dire , car se retrouver en Belgique sans le GPS qui nous a lâchement abandonné et sans portables dont nous avons oublié les chargeurs !!!!!!Dépaysement garanti ...et toute aide était la bienvenue.


C'est donc sur la plage de la mer du Nord que nous avons fini notre journée sous un ciel revenu au bleu .


Le dernier jour, c'était Beervelde , mais ça je vous l'ai déjà raconté içi

La Belgique , tu nous as ac"cueillis "et c'est sûr, nous reviendrons.

mercredi 16 mars 2016

Un weekend éreintant.....pour jardiniers rouillés!



La vie de jardinier est cruelle sous le soleil de Mars. Je compatis sincèrement à tous vos maux de reprise de travaux éreintants.( tendinites, lumbagos , épuisement ) J'ai lu, j'ai vu vos souffrances, amis(es)  blogs, amies FB lors de ce week end chargé.



J'ai moi même frisé la tétanisation de mes muscles fessiers  à arpenter les allées ( les sentiers) sous le regard de l'archange pas encore envolé....




J'ai taillé plusieurs jours durant .... les routes de Basse Normandie sous la bise glaciale, articulations des doigts bloquées sur l'APN.




Allons , Haut les coeurs , jardiniers !
 Des signes du printemps s'éveillent sous les magnolias de la Manche et chacun , chacune, va vite oublier ses douleurs pour l'émerveillement.


La vie palpite , l'herbe pousse au Gré du Jardin .Les bourgeons attendus se forment et espèrent un temps plus clément.

Et si la Spirée prunifolia a du mal cette année à s'exprimer complètement , son emplacement plein Est ne lui étant pas  vraiment profitable...



Le Pyrus calleryana " Chanteecleer", solide charpentier, offre tranquilllement ses grandes ramures au vent.



Le Prunus triloba, après avoir bien peiné les premières années, s'est  étoffé et montre les signes d'une belle floraison.




Les jonquilles profitent des tiges non encore taillées des sédums et des verveines bonariensis pour ne pas s'écrouler sous les attaques venteuses.



Ceux là ont eu l'extrème politesse de ne pas s'incruster chez nous pendant notre absence , après avoir longtemps lorgné les jeunes pousses des rosiers.



Et puis, il y a eu CA à notre retour , les voyez vous ? Mais regardez les ,vous voyez ?


Comment ne pas paraitre stupide en évoquant cette émotion soudaine devant tant de beauté sauvage ?
J'ose le dire içi ,à vous ,car seuls les jardiniers FOLDINGUES de notre espèce se reconnaitront.
Et je n'en dirai pas plus sur cette déroulante crosse car elle vaut bien un article pour elle.
Je vous laisse sur tant de beautés.....



C'était chouette ce week end , non ?


jeudi 3 mars 2016

Un SARCOcocca....comme ça !



Cela fait bien longtemps que je l'avais repéré ,dans un magazine de jardinage  bien connu .
Allez savoir pourquoi il n'est jamais arrivé depuis ce temps dans notre jardin .A qui la faute ?
Une campagne mal distribuée , sans doute , par des enseignes qui font trop dans le "bling bling"
Mais à force de le voir dans vos blogs , l'envie m'est revenue et alors....



Bizarrement, c'est à la suite d'un périple  dans un ESAT ( Centre de travail pour personnes ayant des difficultés d'adaptation au milieu ordinaire du travail ) de notre région qu'il s'est invité ....comme ça , au Gré du jardin..



Devenu plutôt commun maintenant( je crois être la seule à ne pas l'avoir) dégageant un "parfum de déjà vu" , sa fragrance vanillé reste néanmoins digne d'un Guerlain.

Sarcococca confusa


Vous pensez bien qu'après une si longue attente, il allait trouver au Gré du jardin , des soins attentifs et protecteurs ....

Au pied des bouleaux : petit massif noir et blanc de deux ans 


C'était mal me connaître .Il devait passer un test positif, une mise à l'épreuve en quelque sorte plutôt ardue. Il était hors de question qu'il se la coule douce en "feignasse assistée ".

Crocus chrysanthus "Miss Vain" .Ophiopogon noirs - lamium " White Nancy"


J'ai donc décidé , grâce à un site du net, d'étudier un peu plus ses besoins.
"Éviter les périodes de gel.Planter plutôt à l'automne ou au printemps .Il redoute les vents froids "
Là , ça commence mal pour lui .Rempoté sur notre petite terrasse du Nord Ouest ,à la droite de ma baie vitrée , il devra faire appel à toutes ses ressources pour ne pas se prendre un vent ...glacial.

Crocus "Barr's purple "


"Après la plantation , arrosez abondamment " Là , pas de problème mais qu'il ne compte pas sur moi pour lui distribuer du champagne. L'eau coulera à flot , aucune fuite dans les canalisations.
Allons, ne soyons pas pingre, j'y ajouterai de temps en temps, quelques gouttes de Coca......bougnat,  ( Bougnat : immigrant originaire du Massif Central , installé à Paris ) .
Ho! ho! On n'est pas en Amérique ici.



"Il ne réclame pratiquement aucun soin à part la taille " Là , ça tombe bien , des coupeurs de tifs , j'en connais , spécialistes de la taille " court sur pattes " qui vont se charger de dompter ses grandes branches gesticulatrices partant dans tous les sens.




"Son bois dur et ses feuilles coriaces lui permettent d'avoir une une durée de vie très longue "
Affirmation qui me laisse perplexe.La ,vie d'un SARCOcocca n'est pas un long fleuve tranquille et une grande confusion règne actuellement sur son avenir . L'emportera t'il sur mon régime un peu sévère ?



Mais le Sarcococca ne fait pas le printemps à lui tout seul.Alors, j'espère que mes quelques photos volées à la grêle, à la pluie, au froid , auront peut être adouci mes propos légèrement sadiques.


 PS : Informations empruntées au site http://www.jardiner-malin.fr/fiche/sarcococca.html