mercredi 25 mai 2016

On s'en fiche ....


On s'en fiche si des chevreuils affamés sont venus croquer les jeunes pousses des rosiers....
Réjouissons nous que le viburnum Lanarth soit sorti premier de sa classe cette année



Ses cours accélérés de géomètrie y sont sans doute pour beaucoup dans la régularité de ses figures rigoureuses.



Et si les chenilles ont grignotté de nombreux boutons de roses restants, je m'en moque.....
Car la Clématite " Broughton star" a été particulièrement exubérante ce printemps , recouvrant presque son feuillage pourpré de myriades de petites fleurs



Les belles associations prévues  "roses vivaces  "ne seront sans doute pas réussies , mais ça m'est bien égal.....
D'autres bien plus hasardeuses se sont créées naturellement ,mariant une blette rouge à la pluie d'or du Cytise



Et peu importe que les violentes pluies aient abrégé la floraison de ma pivoine jaune
Trois fleurs mystères sont apparues sur les bulbes offerts par François l'été dernier



Tant pis si les gelées cruelles du printemps ont grillé les promesses de la glycine bleue
La blanche , plus tardive ,a répandu généreusement son suave parfum .



Et même si les conditions météo n'ont pas été des plus favorables ce dernier mois, je m'en contre balance....
Cela n'a pas empêché les superbes visites de jardin concoctées par Judith , entre autres le surprenant et fascinant " pépinières du point du jour"dont je vous promet de belles photos cet hiver.



Quant au jardin de Judith , je tiens à vous dire que j'ai plein de scoops!!!!!!!!
Comment , vous voulez tout savoir ?
Alors voilà , approchez vous mais chuttt! On ne dit rien à Judith .
D'abord, il y a c.... l........ p....... M........ sur la p....
Et puis , quelle surprise , un m..... se p...... sur la p......
En plus , ses r...... sont c....... de b......
On y a même vu de surprenants personnages venus d'on ne sait où
Et appris la danse des abeilles avec Happy Api
Quand je vous dis que Judith est une cachottière et ne vous montre pas tout!



Et lorsque nous sommes rentrés , vous vous doutez bien que je ne me souciais plus du tout des aléas du jardinage .
Le panache du Fagus sylvatica tricolor y était bien pour quelque chose, certainement...



Et tout ça n'avait pas grande importance finalement ......
 Parce que le jardin était si joyeux sous le soleil, si lumineux  à cette période de l'année.




Qu'on s'en fiche .....et c'est tant mieux !!!!!


lundi 16 mai 2016

Couleur Pivoine...et le club des cinq.


J'aurais pu nommer  l'article " Rouge pivoine" du fait  de l'expression populaire "rouge comme une pivoine" .Mais voilà , aucune des pivoines du jardin ,en fleurs actuellement, n' a ce teint d'un rouge intense qui caractérise les pivoines.





Certes la première à fleurir, une arbustive dont je n'ai plus le nom depuis très longtemps , pourrait prêter à confusion .D'autant plus que le rendu photographique ne correspond pas vraiment à la réalité.
J'ai donc cherché un moment et je suis passée par toutes les couleurs du champ chromatique avant de trouver celle qui s'en rapproche le plus .Tout au moins celle qui exalte le plus ma sensation de gourmandise quand je l'admire . J'ai opté pour  " rouge framboise "



Placée à l'origine plein soleil , elle est maintenant à l'ombre du grand érable mais malgré cette situation , n'a jamais démérité .Je dois régulièrement couper une branche qui s'étire  trop pour chercher la lumière et risque de casser.



La deuxième à fleurir fait dans les jaunes  (Hé oui, elles ont la délicatesse de ne pas éclore en même temps et se font un relais sans "tope la main " , trop éloignées les unes des autres.)  .




Couleur assez décriée pendant un temps mais qui revient sur la scène si j'en crois les nombreux articles sur le jaune ce printemps .Non, elle n'est ni jaune beurre , vous auriez bien aimé ( seul teinte tolérée par les arias  du jaune)   ni jaune citron qui tire sur le vert ,une tonalité que j'aime particulièrement .J'ai opté pour le jaune soufre qui correspond à son caractère un peu provocateur et hors des modes.



Très florifère , elle ne craint ni la pluie , ni le vent , toujours campée sur ses tiges bien raides.
Située à l'ombre claire , sa luminosité apporte un relief particulier à ce massif trop bleu à cette époque de l'année.



Et voici donc une bonne transition pour participer au club des cinq bleus dont Marie Claude a lancé le départ .
Les iris étant à l'honneur en ce moment , toujours des sans noms , mais pas des sans visages pour autant , datant d'une époque " collectionnite aigüe" des grands iris de jardins, les germanicas.


Pour ceux ci , j'ai le souvenir ému d'une mamie voisine qui nous avait donné des rejetons de ses iris, à l'époque où nous avions peu de fleurs . Premiers iris du jardin d'un bleu extrèmement lumineux les jours de grisaille .



Petits iris nains qui supportent bien l'ombre de leur position Nord Est 




Les ajugas "Catlin's Giant" envahissent les gravillons de l'allée , se tenant au coude à coude avec les tiarelles "Appalachian trails " dans leur course effrénée.Le lamium en a presque déclaré forfait.



Surprise, surprise ! Le Corydalis flexuosa " Purple leaf", disparu depuis deux ans , s'offre une seconde vie en se réincarnant dans sa propre peau .



Rêves bleus somptueux...

Pétales fragiles
Vestiges d'une splendeur.......rouge groseille !!!!!




lundi 9 mai 2016

Contrastes et mystères ....en terre auvergnate


Partir en Auvergne, berceau maternel de JL , est toujours source de mystères et de contrastes.
On peut aussi bien y trouver de la neige en été que du vert prairie en février.
La semaine passée , nous sommes passés d'un temps hivernal, froid , venteux et neigeux à la tiédeur d'un soir d'été . Charme de l'auvergne où l'imprévu est toujours au tournant de nos ballades.





L'émerveillement de cette contrée restée sauvage , à ne pas croiser "âme qui vive" sur des kilomètres, reste toujours intacte , encore aujourdhui , dans nos coeurs de randonneurs.



A 1000 m d'altitude , les floraisons de saison incitent à ralentir le pas

Cardamine heptaphylla Oxalis acetosella Orchis
En bas Anémone némérosa sylvie , une blanche, une rose ;Primula éliator .

A perte de vue, une marée de jonquilles pour des brassées de bouquets.



Contrastes singuliers de paysages  où l'on passe des steppes sibériques des Monts du Cézallier



Aux ruisseaux sauvages des forêts de hêtres



Et puis se croire , l'espace d'un instant, au bord de la grande bleue



Se brûler les yeux sur les neiges  qu'on aimerait "éternelles "



Partir à la recherche d'oeufs de dinosaures , mémoire préhistorique de la région !


Renconter l'un des nains de Blanche neige portant son fagot de bois



Elucubrer sur les noces sauvages du minéral et du végétal, y voir au choix...


Un pied de centaure à tête d'oiseau




Un visage de gnôme aux yeux globuleux .



L'auvergne   , mal aimée, un peu boudée , a toujours pour nous le charme de l'inconnu et de la découverte..